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Avant de commencer mon discours, je voudrais esquisser une scène qui m’a longtemps marqué l’esprit. Au crépuscule d’un jour d’été 2009, la grosse chaleur caniculaire cédait progressivement sa place l’effervescence de la foule impatiente d’assister une rencontre historique, celle entre le virtuose chinois, le pianiste LANG Lang et l’icne américaine du jazz Herbie Hancock. Emportée par cette vague, j’ai failli oublier d’être assise en plein milieu du thétre romain de Lyon, cett
Avant de commencer mon discours, je voudrais esquisser une scène qui m’a longtemps marqué l’esprit. Au crépuscule d’un jour d’été 2009, la grosse chaleur caniculaire cédait progressivement sa place l’effervescence de la foule impatiente d ’ assister une rencontre historique, celle entre le virtuose chinois, le pianiste LANG Lang et l’icne américaine du jazz Herbie Hancock. Emportée par cette vague, j’ai failli oublier d’être assise en plein milieu du thétre romain de Lyon, cett